Parquet dans la cuisine : une mauvaise idée ?

Le parquet est souvent associé à des pièces comme le salon ou la chambre, apportant chaleur et élégance à un intérieur. Mais lorsqu’il s’agit d’une cuisine, de nombreux doutes surgissent : résistance à l’humidité, aux taches, aux chocs… Peut-on vraiment poser du parquet dans cette pièce sujette aux éclaboussures et aux passages fréquents ?
Les avantages du parquet en cuisine
Le parquet transforme instantanément l’ambiance d’une cuisine en lui apportant une touche chaleureuse et conviviale. Contrairement aux revêtements plus classiques comme le carrelage, il procure une sensation de confort sous les pieds et une atmosphère plus douce. Son aspect naturel s’intègre aussi bien dans une cuisine moderne que dans un intérieur plus rustique. Sa patine évolue avec le temps, ce qui lui confère un charme unique.
En plus de son esthétique, le parquet est un sol agréable à vivre au quotidien. Il amortit mieux les chocs qu’un carrelage, évitant ainsi les fissures en cas de chute d’objets. Sa bonne isolation thermique est aussi un atout, car il conserve mieux la chaleur en hiver et reste moins froid que d’autres matériaux. Avec un bon traitement de surface, il peut également résister aux éclaboussures et aux passages fréquents sans s’abîmer trop rapidement.
Les inconvénients et précautions à prendre
Bien que séduisant, le parquet dans une cuisine demande une attention particulière pour éviter qu’il ne se dégrade prématurément. L’humidité est son principal ennemi, et une exposition prolongée à l’eau peut provoquer des gonflements ou des déformations. Contrairement au carrelage, qui se nettoie facilement, le bois nécessite un entretien plus rigoureux pour éviter les taches et préserver sa finition. Une cuisine étant une pièce exposée aux éclaboussures et à la graisse, ces éléments doivent être pris en compte avant d’opter pour ce type de revêtement.
L’usure est aussi une problématique à anticiper, notamment dans les zones les plus sollicitées comme celles situées devant l’évier ou la plaque de cuisson. Un parquet mal protégé peut rapidement se marquer sous l’effet des passages répétés. Choisir un bois dur, comme le chêne ou le teck, ainsi qu’une finition huilée ou vitrifiée, permet d’augmenter sa résistance. Il est aussi conseillé d’adopter des gestes simples au quotidien, comme essuyer immédiatement les liquides renversés et éviter les produits d’entretien trop agressifs.

Quel type de parquet privilégier pour une cuisine ?
Tous les parquets ne se valent pas pour une cuisine. Voici les meilleures options à envisager :
- Le parquet massif : très durable et esthétique, il offre une excellente résistance s’il est en bois dur (chêne, teck, acacia). Cependant, il demande un bon traitement et un entretien régulier.
- Le parquet contrecollé : plus stable face aux variations d’humidité, il est composé de plusieurs couches de bois et se révèle plus adapté aux pièces humides qu’un massif traditionnel.
- Le parquet stratifié : bien qu’il ne soit pas en bois véritable, il imite parfaitement le parquet tout en offrant une bonne résistance à l’eau et aux rayures. Il constitue une alternative pratique et économique.
Comment entretenir un parquet en cuisine pour le préserver durablement ?
Un parquet en cuisine demande un entretien spécifique pour conserver son aspect d’origine et éviter qu’il ne s’abîme sous l’effet de l’humidité et des projections de graisse. Contrairement à d’autres revêtements, il ne supporte pas les nettoyages trop agressifs ni les produits abrasifs. Il est donc essentiel d’adopter une routine d’entretien adaptée, avec des produits doux et des gestes préventifs pour prolonger sa durée de vie.
L’entretien quotidien repose avant tout sur un nettoyage à sec régulier pour éliminer la poussière et les résidus alimentaires. En cas d’éclaboussures, il est important d’essuyer immédiatement avec un chiffon légèrement humide pour éviter que l’eau ne pénètre dans le bois. Un nettoyage plus en profondeur peut être réalisé avec un savon spécial parquet ou une solution naturelle comme un mélange d’eau tiède et de savon noir. Pensez à renouveler la finition huilée ou vitrifiée tous les quelques années pour renforcer la protection du bois.
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